Présentation
Des vacances chrétiennes.
Chaque été, depuis 1985, la Colonie Saint-Bernard propose à une soixantaine d’enfants, garçons et filles de 7 à 11 ans, de venir passer deux semaines de vacances reposantes et ludiques sous le regard de Dieu, dans un petit village dans le massif du Pilat (département de la Loire). L’encadrement se compose d’un prêtre, de séminaristes ainsi que de moniteurs et monitrices laïcs. Les enfants sont répartis par équipes non mixtes de 7 ou 8 membres, à la tête desquelles se trouve un moniteur ou une monitrice. Chaque équipe se trouve sous la protection d’un saint patron choisi en rapport avec le thème de la colonie.
À la colonie, Dieu premier servi! Ainsi chaque journée débute par la prière du matin et se termine par la prière du soir. Les colons assistent à la messe au moins un jour sur deux (mais ils peuvent y aller quotidiennement s’ils le souhaitent). Un cours de catéchisme est donné chaque jour. Le matin, diverses activités manuelles sont organisées, tandis que des jeux en extérieur (grand jeu en forêt, olympiades…) occupent l’après-midi. Le soir à la veillée, les enfants, aidés d’un moniteur, nous dévoilent la vie de leur saint patron d’équipe. Pour faire découvrir aux enfants leurs talents, une petite chorale est mise en place ainsi qu’une pièce de théâtre jouée devant les parents en fin de séjour.
Le but de la colonie Saint-Bernard est donc de faire passer aux enfants des vacances chrétiennes et joyeuses en apprenant à mieux connaître et aimer Notre Seigneur. Saint Bernard priez pour nous !
L'équipe de direction
Les directeurs
L’abbé Joseph des Robert, titulaire du BAFD, assure la direction de la Colonie Saint-Bernard. Huitième d’une famille de neuf enfants, il a grandi entre les montagnes de Savoie à Chambéry. Après un bref passage en licence STAPS (dans le domaine sportif), il est entré au séminaire de la Fraternité Saint-Pierre en 2021 pour répondre à l’appel du Seigneur.
L’abbé Louis-Marie Gallot, breton de 23 ans, achève actuellement sa deuxième années de formation au séminaire de la Fraternité Saint Pierre à Wigratzbad (Bavière). Ancien colon de la colonie Saint Bernard, il se consacra ensuite au scoutisme, cursus qu’il acheva par deux années comme chef de troupe chez les Scouts marin de Lorient. Après quatre années de service à la colonie Saint-Bernard comme moniteur (avant son entrée au séminaire) et comme séminariste, il prend pour la première fois la direction de la colonie. Il compte faire profiter petits et grands de son expérience acquise dans le scoutisme et dans l’animation des colonies.
Les aumôniers
L’abbé Louis Dominique Kegelin assurera l’aumônerie du camp du 7 au 19 juillet. Il est en apostolat à Chartres.
L’abbé Xavier Proust assure l’aumônerie de la Colonie lors du second séjour du 21 juillet au 2 août. Il est actuellement en apostolat au Havre.
L'encadrement
Huit séminaristes (dont le directeur) qui étudient au séminaire de Wigratzbad (Bavière) participent à l’encadrement de la colonie. Ils donnent aussi les cours de catéchisme aux enfants. Cinq monitrices et un moniteur laïcs viennent compléter l’équipe d’encadrement. Enfin, deux dames assureront la cuisine.
Abbé Joseph des Robert
A propos de Saint Bernard
Bernard de Fontaines nait en 1090 au Château de Fontaine-les-Dijon, issu d’une noble famille bourguignonne, il est le troisième de sept enfants. Sa mère Aleth est d’une grande piété, alors qu’elle est enceinte, elle pressent, par révélation intérieure, la vocation exceptionnelle de ce troisième fils. En effet, très tôt, l’enfant est porté au silence et à la contemplation. Il étudie chez les chanoines de Saint Vorles et se révèle doué, il aime particulièrement lire les Saintes Ecritures. Une nuit de Noël, Bernard fait un rêve : il a une vision de l’Enfant Jésus, suite à cela, il demande la grâce de rester pur. Il grandit et devient un beau jeune homme blond et sa famille a de grands projets pour lui. Suite à la mort de sa mère pourtant, Bernard renonce à son avenir de chevalerie, il nourrit le désir d’entrer dans une vie stricte d’ascèse et de prière.
En 1112, sans prévenir personne, Bernard rejoint Cîteaux pour y devenir moine. Sa famille tente de le faire revenir, mais lorsqu’il accepte pour quelques mois, c’est pour prêcher l’idéal de vie cistercien autour de lui.
Il a un tel charisme que lorsqu’il retourne à l’abbaye, il est accompagné d’une trentaine de compagnons dont quatre de ses frères. Trois ans après son entrée dans la vie religieuse, Bernard fonde l’abbaye de Clairvaux qu’il place sous la protection de la Vierge Marie. Bernard restera l’abbé durant 38 ans repoussant les honneurs et opportunités qui s’offrent à lui. Avec les abbés des premières fondations, Bernard rédige la Charte de Charité. D’une grande fermeté voire parfois sévérité, Bernard n’aura de cesse de défendre la vérité, même s’il doit faire face à de grands théologiens de renom ou une opinion publique erronée. Il va notamment s’opposer à la pensée d’Abélard dont il voit le danger et l’hérésie. Ce dernier, en effet, considère la foi comme une simple opinion alors que la raison est toute puissante. Bernard affirme à son sujet : « Un faux catholique est plus pernicieux qu’un impie déclaré ». La spiritualité de Bernard est centrée sur la soumission à l’Ecriture Sainte et sur l’abandon à la Volonté de Dieu. Reconnaissant humblement ses faiblesses et ses défauts, Bernard les confie à la Sainte Vierge. Bernard sait toucher les âmes par des enseignements solides, profonds, allant droit au cœur. Il ne tarde pas à être remarqué pour ses qualités de persuasion et l’on fait appel à lui pour toutes sortes de problèmes, résoudre des conflits, etc. Il se retrouve ainsi à sillonner l’Europe et prendre part aux questions politiques et religieuses de son temps : il travaille à l’unité de l’Eglise, aux relations avec la papauté, et exerce ainsi une influence politique. Grand contemplatif par nature, Bernard devint prédicateur par amour, il disait en effet : « Plutôt mourir que parler en public ». A la demande du pape Eugène III, il prêche la deuxième croisade. Bernard reçut le don de réaliser des miracles, cependant, tout absorbé qu’il était dans la contemplation, il ne s’en est jamais prévalu et affirmait : « Il n’y a aucun rapport entre ces miracles et moi ». Après une vie à œuvrer pour le Christ sur tous les plans aussi bien temporel que spirituel, Bernard meurt en 1153. Il est canonisé seulement 21 ans après sa mort, le 18 janvier 1174 par Alexandre III et fêté le 20 août. En 1830, Pie VIII le proclame Docteur de l’Eglise.