Présentation
Au cours de ces vacances chrétiennes, la colonie a à cœur d’amener les enfants à grandir dans toutes les dimensions de leur être, sous le regard de Dieu, dans un esprit de famille.
Elle inscrit sa démarche éducative dans la continuité de celle des parents. Ainsi, elle entend donner aux enfants une saine récréation au terme d’une année chargée, dans un esprit de prière.
La colonie accueille près d’une centaine d’enfants (mixte) durant une quinzaine de Juillet*, au sein de l’ancien grand séminaire de Sées (Orne).
Les bâtiments, très spacieux, permettent d’héberger les enfants, et d’effectuer toutes sortes d’activités d’intérieur, telles que divers bricolages, le dessin et la peinture. Nous disposons également d’un vaste parc, ainsi que de plusieurs terrains de sport. Le lieu est ainsi adapté aux activités se faisant en équipe comme aux grands jeux réunissant tous les enfants.
Nous profitons de la chapelle de cet ancien grand séminaire pour y prier matin et soir. La Messe est obligatoire pour les enfants un jour sur deux.
Au cours de la colonie, les enfants sont amenés à effectuer une promenade équestre, une exploration de la ville de Sées, organiser une veillée.
En fin d’après-midi, un catéchisme ou une vie de saint est donné, diversifié selon l’âge et le niveau de chaque enfant.
Les enfants vivent la colonie en équipes d’environs huit enfants, encadrés par deux moniteurs.
L'équipe de direction
Les directeurs
Le directeur de la colonie, l’abbé Girard-Bon, issu d’une famille de cinq enfants, est diacre en sixième année au séminaire. Avant d’y entrer, il a obtenu un BTS en froid et conditionnement d’air.
L'aumônier
Depuis deux ans, l’aumônier est l’abbé Roseau, en apostolat à Viry-Châtillon.
L'encadrement
L’encadrement est assuré par une dizaine de séminaristes, ainsi qu’une douzaine de monitrices bénévoles et quelques moniteurs.
A propos de Saint Jean-Baptiste de La Salle
Jean-Baptiste de La Salle est né le 30 avril 1651 à Reims. Il est le fondateur des Frères des écoles chrétiennes, congrégation de religieux non-prêtres. Il a révolutionné la pédagogie des écoles populaires et contribué, par l’esprit de foi et le dévouement sans réserve des maîtres, à transfigurer l’éducation.
Plutôt que de considérer l’école comme un simple moyen d’approcher les enfants pour les catéchiser, il a préféré former des maîtres compétents à la fois dans le domaine profane et dans les sciences religieuses, l’objectif majeur étant de préparer les enfants les moins favorisés à gagner honnêtement leur vie au terme de leur scolarité.
Il meurt à Rouen le vendredi saint 7 avril 1719. Il est canonisé le 24 mai 1900 par Léon XIII. En 1950, il est déclaré le patron spécial de tous les éducateurs de l’enfance et de la jeunesse.
1651 – Le 30 avril, à Reims, naissance et baptême de Jean-Baptiste de La Salle. La France souffre de la Fronde.
1657 – A Rouen, l’Hôpital général confie la responsabilité des écoles populaires de la ville à un certain Adrien Nyel.
1662-1666 – Près de Rouen, un religieux minime, Nicolas Barré, provoque la création de deux communautés enseignantes, l’une pour les filles, l’autre pour les garçons.
1669-1680 – A Reims, puis à Paris (Sorbonne), JB de La Salle fait de solides études théologiques.
1678 – Chanoine depuis l’âge de 16 ans, il est ordonné prêtre. Le 27 avril, le décès du chanoine Roland, fondateur des Soeurs de l’Enfant-Jésus, fait de lui le responsable provisoire de la nouvelle congrégation.
1679 – La Salle offre l’hospitalité à NyeI, venu à Reims en vue d’établir des écoles chrétiennes comme à Rouen.
1680-1681 – Il s’engage de plus en plus avec les maîtres, loge avec eux, veille à leur formation. Ainsi débute l’institut des Frères des écoles chrétiennes.
1683 – Il renonce à son canonicat pour être tout entier au service des maîtres.
1685 – Il élabore un projet de centre de formation pédagogique pour les maîtres de la campagne.
1688 – Prise en charge d’une école parisienne (Saint-Sulpice).
1699 – Création de « classes du dimanche » pour de jeunes adultes.
1701 – Deux Frères sont envoyés à Rome pour témoigner au souverain pontife leur profonde soumission. « Maîtres écrivains » puis « maîtres des petites écoles » engagent des procès contre les Frères parce qu’ils acceptent dans leurs écoles gratuites des enfants qui ne sont pas radicalement pauvres.
1717 – Près de Rouen, à Saint-Yon, premier chapitre général des Frères. Élection d’un supérieur laïc pour succéder au fondateur prêtre, qui refuse d’être considéré comme supérieur.
1719 – La Salle meurt à Saint-Yon le vendredi saint 7 avril.
1725 – Benoît XIII approuve la nouvelle congrégation, caractérisée par l’absence de prêtres et un voeu d’enseigner gratuitement.
1792 – Le gouvernement français interdit l’institut en l’assimilant aux « corporations », mais il déclare que, par son enseignement gratuit, il a « bien mérité de la patrie ».
1803 – Bonaparte autorise les Frères à restaurer leur institut.
1900 – Le 24 mai, canonisation de saint Jean-Baptiste de La Salle à Rome.
1904 – Le gouvernement français interdit l’enseignement à tous les religieux. Les Frères de France émigrent à l’étranger quand ils ne se « déguisent » pas en civils pour maintenir des écoles à la demande des évêques et des familles. La congrégation devient véritablement internationale.
1950 – Le 15 mai, Pie XII proclame saint Jean-Baptiste de La Salle « patron spécial de tous les éducateurs de la jeunesse ». Malgré les persécutions d’Espagne, d’Allemagne, de certains pays de l’Est, d’Afrique, d’Extrême-Orient au cours des XIX -XX siècles, le total des Frères est alors de 14 400, répartis dans 65 pays et 1230 établissements.
Depuis, plusieurs disciples de saint Jean-Baptiste de La Salle ont été béatifiés ou canonisés. Certains se sont distingués dans les sciences et dans les arts. Plusieurs congrégations indépendantes s’inspirent de la spiritualité lasallienne.